SAINTE-BEUVE (Charles-Augustin). Environ 35 lettres. - Lot 159

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Lot n° 159
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SAINTE-BEUVE (Charles-Augustin). Environ 35 lettres. - Lot 159
SAINTE-BEUVE (Charles-Augustin). Environ 35 lettres. Lettre autographe signée [à Charles Nolet]. 1869. BELLE LETTRE SUR L'INFLUENCE DE LA PRESSE PERIODIQUE SUR LA LITTERATURE de son époque. — • Lettre autographe signée à un « monsieur et cher compatriote ». « Ce 1er décembre ». Remerciements pour un « recueil de PORTRAITS JANSENISTES ET MOLINISTES ». De son côté, il lui offre un « petit volume... qui n'a d'autre prix que d'être imprimé et non publié, par conséquent de n'exister que pour quelques amis... », ajoutant : « ... C'est comme cela, si j'en avais le moyen, que j'aimerais surtout à me produire... » — • Lettre autographe signée à un général [probablement l'historien Philippe-Paul de Ségur]. [Probablement fin de 1843 ou début de 1844]. Concernant les manoeuvres autour de SA CANDIDATURE A L'ACADEMIE FRANÇAISE (Sainte-Beuve serait élu le 14 mars 1844). Il cite Lamartine, Lacretelle, Thiers. — • Lettre autographe signée [au chanoine Achille Dupuy]. 1853. Il décline l'offre de rendre compte de l'ouvrage de son correspondant, Histoire de saint Martin, évêque de Tours, paru à la fin de l'année précédente : « ... Vous avez tiré de la partie visible et lucide de saint Martin tout le parti possible : ce qui m'arrête toujours, quand il s'agit de l'étudier dans son ensemble, c'est cette magie et cette théurgie qui est chez lui si essentielle et qui nous est si étrangère. Nous saisissons bien un saint Martin moral et pieux, mis la clé véritable de l'homme reste cachée dans une sorte d'armoire cabalistique. Voilà, Monsieur, ce qui m'a retenu... » — • Correspondance de 3 lettres (une autographe signée, 2 signées) et une carte de visite autographe signée, adressées à Oscar-Amédée de Watteville Du Grabe. 1855-1865 et s.d. Concernant MALHERBE, PROUDON, VILLEMAIN, etc. — • 2 lettres autographes signées [probablement à Adolphe Chéruel]. 1856. Concernant un ouvrage à faire imprimer par Charles Lahure pour Louis Hachette : « ... Nous avons gagné les "o" aux imparfaits, on les met... » — • Lettre autographe signée à la princesse Marie Cantacuzène. 1862. « J'obéis à un désir qui m'a été exprimé et qui était un ordre. Je n'avais pas de photographie en carte : je n'en avais qu'une de cette dimension que j'ai fait reproduire. J'envoie cet exemplaire avec mes excuses... » — • Lettre signée [probablement au physicien Joseph-Louis Trouessart]. 1865. Concernant le PROCES DE GALILEE, l'opinion à cet égard du physicien et astronome Jean-Baptiste (« J'ai connu ce vieux savant. Il était, vers la fin tout à fait retourné aux opinions religieuses qui lui imposaient leurs limites... »), et la personnalité de CAMILLE FLAMMARION (« ... C'est un jeune homme qui vise et sacrifie au succès, un entraîneur habile dans le sens où il croit que va le courant... »). Joseph-Louis Trouessart, professeur à l'Université de Poitiers, avait publié des articles et un ouvrage sur la question du procès de Galilée. Sainte-Beuve venait de consacrer son « Lundi » du 22 mai 1865 aux ouvrages de Joseph Bertrand, Les Fondateurs de l'astronomie moderne, et de Camille Flammarion, La Pluralité des mondes habités. — • Correspondance de 15 lettres (14 autographes signées et une autographe), adressées au bibliographe Antoine Rochebilière. 1850-1869 et s.d. Concernant François-René de CHATEAUBRIAND, le polygraphe et homme politique Charles-Athanase Walckenaer, secrétaire perpétuel de l'Académie des inscriptions et belles lettres, ALFRED DE VIGNY, le sénateur Narcisse Vieillard (ancien précepteur de Napoléon III), le général Alexandre d'Alton, des livres prêtés qu'il souhaite rendre (dont un numéro du Bulletin du bibliophile), une statuette que son correspondant lui offre, etc. — • Correspondance de 5 lettres (4 autographes signées et une dictée à son secrétaire Jules Troubat avec apostille autographe signée), adressées au même. 1857-1869 et s.d. CONCERNANT SES PROPRES RECHERCHES BIBLIOGRAPHIQUES ET HISTORIQUES SUR LE XVIIe SIECLE, autour de son Histoire de Port-Royal, de madame de Sévigné, Jean Chapelain, Jean de La Fontaine, Paul Pellisson-Fontanier, Catherine de Vertus (proche de Port-Royal), le médecin et écrivain académicien Hippolyte-Jules Pilet de La Mesnardières, Les Mille-et-une-nuits dans la traduction d'Antoine Galland, l'ouvrage de Claude de Sainte-Marthe sur Port-Royal (1667). — Etc.
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