RICTUS (Gabriel Randon, dit Jehan). Ensemble comprenant 6 le - Lot 154

Lot 154
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Estimation :
400 - 500 EUR
RICTUS (Gabriel Randon, dit Jehan). Ensemble comprenant 6 le - Lot 154
RICTUS (Gabriel Randon, dit Jehan). Ensemble comprenant 6 lettres et cartes, ainsi que 4 portraits. — 4 lettres et cartes autographes signées à son ami intime Ivan Lamberty. 26 octobre 1912 : sur L'ENTETEMENT DE STEINLEN RUINE A CHERCHER LE SUCCES AVEC SA PEINTURE, sur la guerre dans les Balkans, sur sa tentation d'exposer ses dessins humoristiques, avec illustration d'un DESSIN ORIGINAL (encre et plume), saynète humoristique sur le thème de la guerre des Balkans. 5 novembre 1912 : concernant son accusation de plagiat à l'encontre de TRISTAN BERNARD, à la suite de ce qui aurait été un vol d'ERNEST LA JEUNESSE qui aurait fait croire l'avoir tenu d'ALPHONSE ALLAIS ; Rictus ajoutant par ailleurs qu'Alphonse Allais serait mort de chagrin dans l'alcool à cause du fait que sa femme était la maîtresse d'Ernest La Jeunesse ; il évoque aussi le sculpteur Medardo Rosso, sur lequel il écrivait une étude, le peintre Jean Laudy, l'écrivain Claude Farrère. 14 janvier 1914 : sur son recueil Le Coeur populaire et sur le Barrabas de Lucien Descaves illustré par Théophile-Alexandre Steinlen. 3 septembre 1919 : sur l'organisation d'un rendez-vous. — • Lettre autographe signée à « Jâââââââââne !!! » [probablement son amie la femme de lettres Jeanne Landre]. 4 août 1929. « ... Vous pourrez peut-être, si vous faites une peinture morale de bibi, parler de ma verve, de ma gaieté, de ma fantaisie imaginative qui se déploie au cours d'une conversation. Et de MON HORREUR DES "CLICHES", "proverbes", "sentences", locutions toutes faites et apophtegmes conventionnels. Il évoque aussi LES SOLILOQUES DU PAUVRE, et un portrait de lui jeune (« Je ressemble si on veut au Christ, mais aussi à Ronsard et à Henri II... »). Puis il relate une série d'anecdotes dans lesquelles son humour lui permit de sortir de situations délicates (par exemple avec Laurent Tailhade) voire périlleuses avec des voyous armés. — • Lettre autographe signée de son vrai nom à un « cher Monsieur Hauser » [probablement l'écrivain et journaliste Fernand Hauser]. S.d. Il demande une réponse sur les manuscrits à publier qu'il lui a envoyés. — Portrait photographique. Cliché Regina Devin à Paris. Envoi autographe signé au recto à l'écrivain Charles Gillet. Mai-juin 1914. — • Portrait photographique de groupe où se reconnaissent Jehan Rictus et Théophile-Alexandre Steinlen, en 3 tirages dont un au recto d'une carte autographe signée d'Ivan Lamberty (grattages sur ce texte au verso).
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