PÉLADAN (Joséphin). Ensemble de 19 lettres et cartes. - Lot 148

Lot 148
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Estimation :
500 - 600 EUR
PÉLADAN (Joséphin). Ensemble de 19 lettres et cartes. - Lot 148
PÉLADAN (Joséphin). Ensemble de 19 lettres et cartes. Correspondance de 5 lettres autographes signées « Péladan » et « Mérodack », adressées AU CRITIQUE D'ART GABRIEL MOUREY. 1887. Correspondance concernant principalement sa brouille temporaire avec les milieux mondains marseillais, et notamment avec sa grande amie CLEMENCE BASSET (qu'il surnomme parfois « la princesse » et qu'il décrivit dans ISTAR), épouse du banquier Henry Couve, à la suite d'un article le concernant publié par Jean Lorrain le 16 juillet 1887 dans L'Événement. Ayant un temps fui Paris pour échapper aux difficultés rencontrées avec Henriette Maillat et à son père Louis-Adrien Péladan, Joséphin Péladan avait un temps séjourné à Marseille à la fin de l'hiver 1887, où il avait fréquenté les milieux mondains et s'y était lié avec le jeune Gabriel Mourey. Soit, 17 août 1887 : « ... Une véritable conspiration semble me bannir de Marseille... Or... j'ai une furieuse, mais la furieuse envie de venir, scandaliser... » 24 août 1887 : sur ses oeuvres ISTAR et À COEUR PERDU, le peintre et graveur FELICIEN ROPS. 2 septembre 1887 : « ... Au-dessus de nos orgueils satisfaits, il y a le flottement du grand pennon des Balzac & des Baudelaire, qui a flotté. Et nobis & diis : c'est la victoire de l'idéale beauté... » Paris, 8 septembre 1887 : « ... L'article de LORRAIN a fait ceci, que les Couve ne me peuvent recevoir, & ce joli coup de plume me ferme non moralement mais socialement Les Platanes : on les y force... Je vais... tenter, très orgueilleusement de reprendre pied mondain, & plus large. Mais, en même temps, je prendrai les notes d'ISTAR ; & si, en novembre, je quitte Marseille battu, j'emporte le manuscrit ou plutôt des notes d'une horreur, sur cette ville... » 1906 : pour demander à être payé de ce que lui doit la revue Les Arts de la vie que dirigeait Gabriel Mourey. — • Lettre autographe signée [probablement au comédien Constant Coquelin dit Coquelin aîné]. 1905. « Je dépose chez vous mon CAGLIOSTRO. Il a pour lui, outre la vérité de la physionomie méconnue du condottiere de l'occulte, deux circonstances favorables à sa représentation. D'abord, il n'a besoin ni de décors ni de costumes particuliers. Ensuite il touche au plus profond de cette Révolution qui est la seule légende pour beaucoup de contemporains de culture... primaire. Je crois m'être rapproché du grand public... » — • Ensemble de 13 lettres et cartes autographes signées. 1886-1913 et s.d. Soit : 3 lettres à une dame, [1886-1887] et s.d., concernant entre autres son ouvrage L'INITIATION SENTIMENTALE, La Philosophie absolue du médecin homéopathe Benoît Mure, et l'Anatomie homologique d'Adrien Péladan. À son « cher ami », 1904 : sur sa pièce Sémiramis qui allait être représentée à Nîmes le 24 juillet 1904, et sur les difficultés qu'il a rencontrées (« ... Je comprends pourquoi WAGNER avait mauvais caractère. On l'avait trop embêté... »). À un « cher Monsieur », 1905 : sur la COMTESSE GREFFULHE, Paul Mariéton, et le festival d'Orange. À un « Monsieur et honoré confrère », 1905 : remerciement pour une critique élogieuse de sa pièce SEMIRAMIS. 2 cartes à un « cher confrère », décembre 1910 ou janvier 1911 : concernant son article du 31 décembre 1910 sur la collection Chauchard où il parle de L'Angélus de Millet. À un « cher Monsieur », 1913. Concernant sa pièce Saint-François d'Assise. À son « cher Monsieur », s.d. : invitation à un dîner auquel viendrait également JUDITH GAUTIER. À son « chez Seigneur », s.d. : sur une invitation à s'exprimer , « ... j'accepte avec plaisir cette occasion d'affirmer les principes recteurs & sauveurs. Je ferai une conférence spéciale : La question des Églises & le rôle social de l'Art... » À un monsieur Thomas, s.d. : concernant un échange de livres entre eux, dont un Songe de Poliphile.
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