FRANKLIN (Benjamin). Expériences et observations sur l'élect - Lot 76

Lot 76
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FRANKLIN (Benjamin). Expériences et observations sur l'élect - Lot 76
FRANKLIN (Benjamin). Expériences et observations sur l'électricité faites à Philadelphie en Amérique. À Paris, chez Durand, 1756. 2 volumes petit in-8, (6 dont la deuxième blanche)-28-xc-(12)-245-(une blanche) + (2 dont la seconde blanche)-349-(1) pp., maroquin grenat, dos lisse cloisonné et fleuronné avec pièces de titre et de tomaison brunes, triple filet doré encadrant les plats avec fleurons d'angles et armoiries dorées au centre, coupes filetées, roulette intérieure dorée, tranches dorées sur marbrure ; reliures avec discrètes restaurations, accroc aux pièces du dos du premier tome, discret accroc et trou de ver au dos du tome II (reliure de l'époque). PREMIERE EDITION COMPLETE, EN PARTIE ORIGINALE, DE LA TRADUCTION FRANÇAISE, établie par Thomas-François Dalibard. Benjamin Franklin écrivit sur la question de l'électricité une série de lettres au naturaliste Peter Collinson de la Royal Society de Londres, étagées de 1747 à 1753. Son correspondant les livra à la publication à Londres en plusieurs fois de 1751 à 1754. Communiquées à Buffon, celui-ci en suggéra la traduction, et le soin d'établir celle-ci fut confiée au physicien et naturaliste Thomas-François Dalibard, qui alla jusqu'à conduire lui-même les expériences exposées par Benjamin Franklin (c'est lui qui suggéra de remplacer le cerf-volant par une pièce métallique pour attirer la foudre). Il publia la traduction des huit premières lettres en 1752, assortie d'une « Histoire abrégée de l'électricité » inspirée en partie de celle dressée par Jean-Baptiste de Secondat (fils de Montesquieu) dans ses Observations de physique et d'histoire naturelle (1750), et donna encore en 1756 la présente édition augmentée des cinq dernières lettres de Benjamin Franklin. 2 planches dépliantes gravées sur cuivre hors texte. « FRANKLIN'S MOST IMPORTANT SCIENTIFIC PUBLICATION » (Norman, vol. I, p. 299, pour une édition anglaise). Le philosophe américain y propose une nouvelle conception de l'électricité décrite comme un fluide présent dans tous les corps, qui ne disparaît pas mais passe d'un corps à l'autre, lesquels peuvent donc être en déficit (chargés négativement) ou en excédent (chargés positivement). Le supplément contient la relation de l'expérience du cerf-volant et la démonstration identifiant la foudre à un phénomène électrique. EXEMPLAIRE AUX ARMES DU PRINCE DE CONTI, PERE DU DEDICATAIRE DE LA TRADUCTION (fer proche du n° 7 de la planche n° 2645 d'OHR). Louis-François de Bourbon, prince de Conti (1717-1776) fut un esprit libre et indiscipliné : envoyé jeune à l'armée, il se distingua en Allemagne et en Italie tant par ses qualités militaires que par son indocilité, et dut faire front contre l'hostilité de nombreux ennemis à la Cour dont madame de Pompadour. Retiré en 1757, il se consacra aux lettres, aux arts et à la musique : athée notoire, il vécut dans une société de libre penseurs, recueillit plusieurs fois Rousseau, et protégea à l'occasion Beaumarchais, Diderot et l'abbé Prévost. Il avait été marié tôt à l'une des filles du Régent, dont il eut un enfant, le comte de la Marche Louis-François-Joseph, à qui est dédiée la présente traduction.
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