HEARNE (Samuel). Voyage [...], du Fort-du-Prince-de-Galles d - Lot 34

Lot 34
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Estimation :
300 - 400 EUR
HEARNE (Samuel). Voyage [...], du Fort-du-Prince-de-Galles d - Lot 34
HEARNE (Samuel). Voyage [...], du Fort-du-Prince-de-Galles dans la baie d'Hudson, à l'Océan Nord, entrepris par ordre de la Compagnie de la baie de Hudson, dans les années 1769, 1770, 1771 et 1772, et exécuté par terre, pour la découverte d'un passage au Nord-Ouest. [Paris], imprimerie de Patris, an VII [1798-1799]. 2 volumes in-8, (4 dont la 2e blanche)-lviii-373-(une) + (4 dont la 2e blanche)-332-xxix-(3 dont la première blanche) pp., demi-veau fauve orné, tranches jaunes mouchetées de rouge ; dos usagés avec petits manques de cuir, mors fendus et une coiffe usagée (reliure de l'époque). PREMIERE EDITION DE LA TRADUCTION FRANÇAISE, par Antoine-Jean-Noël Lallemant, qui fut secrétaire de la Marine. Sans les planches. Ouvrage originellement paru de manière posthume en anglais à Londres en 1795. UN OUVRAGE MAJEUR POUR LA GEOGRAPHIE, L'ETHNOLOGIQUE ET L'HISTOIRE NATURELLE CANADIENNE. Journal de voyage avec notes sur les contrées traversées, les ressources naturelles, le réseau orographique, sur les Indiens Chipewyans (dit aussi Dénésulines) ou les Inuits, les méthodes de chasse, la condition des femmes, l'artisanat, mais aussi sur la faune des régions nordiques - notamment le castor, le boeuf musqué et le bison des bois. Le manuscrit que Samuel Hearne laissa à sa mort intéressa aussi bien l'amirauté anglaise que le docteur John Douglas (éditeur des journaux de Cook), ou encore Lapérouse, qui en avait lu le manuscrit après la capture de l'auteur. EXPLORATEUR, TRAFIQUANT DE FOURRURES, NATURALISTE ET ECRIVAIN ANGLAIS, SAMUEL HEARNE (1745-1792) servit d'abord dans la Marine royale anglaise de 1756 à 1763 et participa au bombardement du Havre. En 1766, il entra à la Hudson's Bay Company et fut affecté au fort Prince of Wales (aujourd'hui la ville portuaire de Churchill dans le Manitoba), où il reçut pour mission d'aller jusqu'à la rivière Coppermine, dans l'actuel Nunavut, pour vérifier la rumeur de l'existence de mines de cuivre : il partit deux fois, en 1769 sans succès en n'ayant pas été maître de l'organisation du voyage, et surtout en décembre 1770 où il put faire ses propres choix, notamment celui d'un guide efficace et respecté parmi les Indiens de la région. L'expédition, quoique très difficile, fut cette fois un succès : Hearne sut s'adapter au mode de vie et à la façon de voyager des Indiens, et put parvenir en juillet 1771 à la rivière Coppermine : la prospection minière s'avéra décevante, mais, en descendant la rivière vers le Nord, Hearne parvint à son embouchure (actuellement près de Kugluktuk), et fut ainsi le premier Européen à atteindre l'Océan arctique par voie de terre. IL PERMIT AINSI DE COMPRENDRE QU'IL N'EXISTAIT PAS DE PASSAGE NORD-OUEST, ET C'EST SUR SES INFORMATIONS QU'ON DISSUADA COOK D'EN RECHERCHER UN. Il repartit vers le Sud, jusqu'au lac Cogead (actuel lac Contwoyto, à cheval sur le Nunavut et les Territoires du Nord-Ouest), au lac Point puis plus au Sud : il fut alors LE PREMIER EUROPEEN A DECOUVRIR LE GRAND LAC DES ESCLAVES (actuels Territoires du Nord-Ouest). En 1773, il fonda le premier poste de la Hudson's Bay Company à l'intérieur des terres, Cumberland House, le plus ancien établissement européen de l'actuelle Saskatchewan. Puis il fut nommé en 1776 agent principal au fort Prince of Wales. Lors de la guerre d'Indépendance des États-Unis, il dut se rendre à une flottille française sous les ordres de Lapérouse et fut un temps retenu prisonnier. Le trafic ayant été fortement impacté par la guerre et par les maladies, il abandonna son poste en 1787 et prit sa retraite en Angleterre.
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