FRANKLIN (Benjamin). Expériences et observations sur l'élect - Lot 28

Lot 28
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FRANKLIN (Benjamin). Expériences et observations sur l'élect - Lot 28
FRANKLIN (Benjamin). Expériences et observations sur l'électricité faites à Philadelphie en Amérique. À Paris, chez Durand, 1752. Petit in-8, 24-lxx-(10)-222-(2 blanches)-(32 dont les 2 dernières blanches) pp., basane fauve mouchetée, dos à nerfs cloisonné et fleuronné avec pièce de titre grenat, triple filet doré encadrant les plats avec besants dorés d'angles, coupes ornées, tranches rouges (reliure de l'époque). PREMIERE EDITION DE LA PREMIERE TRADUCTION FRANÇAISE. Une planche dépliante gravée sur cuivre hors texte. Benjamin Franklin écrivit sur la question de l'électricité une série de lettres au naturaliste Peter Collinson de la Royal Society de Londres, étagées de 1747 à 1753. Son correspondant les livra à la publication à Londres en plusieurs fois de 1751 à 1754. Communiquées à Buffon à partir de 1752, celui-ci en suggéra la traduction, et le soin d'établir celle-ci fut confiée au physicien et naturaliste Thomas-François Dalibard, qui alla jusqu'à conduire lui-même les expériences exposées par Benjamin Franklin (c'est lui qui suggéra de remplacer le cerf-volant par une pièce métallique pour attirer la foudre). Il publia la présente traduction des huit premières lettres en 1752, assortie d'une « Histoire abrégée de l'électricité » inspirée en partie de celle dressée par Jean-Baptiste de Secondat (fils de Montesquieu) dans ses Observations de physique et d'histoire naturelle (1750). Il en donnerait encore en 1756 une édition augmentée des cinq dernières lettres. « FRANKLIN'S MOST IMPORTANT SCIENTIFIC PUBLICATION » (Norman, I, p. 299, pour l'édition originale anglaise). Le savant américain y développe une nouvelle conception de l'électricité décrite comme un fluide présent dans tous les corps, qui ne disparaît pas mais passe d'un corps à l'autre, lesquels peuvent donc être en déficit (chargés négativement) ou en excédent (chargés positivement). Dans sa seconde lettre du 29 juillet 1750, figurant dans le présent volume, il fut le premier à proposer une méthode expérimentale pour démontrer l'existence de la nature électrique des éclairs.
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