[CLÉMENT (Pierre)]. Les Fri-Maçons. Hyperdrame. À Londres, c - Lot 53

Lot 53
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[CLÉMENT (Pierre)]. Les Fri-Maçons. Hyperdrame. À Londres, c - Lot 53
[CLÉMENT (Pierre)]. Les Fri-Maçons. Hyperdrame. À Londres, chez J... T... dans le Strand, 1740. In-8, veau brun marbré, dos à nerfs cloisonné et fleuronné avec pièce de titre grenat, roulette dorée ornant coupes et chasses, tranches mouchetées (reliure de l'époque). LES FRI-MAÇONS : iv-87-(5 dont les 1ère et dernière blanches) pp ; première et dernière pages salies. — LES AUTRES PIECES. 1 : (2)-46 pp. — 2 : 46 pp. — 3 : 24 pp. — 4 : 112-(2 dont la seconde blanche) pp. — 5 : 54-(4 dont la dernière blanche) pp., avec un feuillet non paginé inséré entre les pp. 10 et 11. — 6 : (2 dont la seconde blanche)-34 pp. — 7 : (2)-51-(une blanche) pp. Une de premières éditions, parues en 1740 à l'adresse de Jacob Tonson. Il s'agit probablement de la véritable originale, car ses exemplaires, comme ici, portent généralement une correction manuscrite à l'un des poèmes ajoutés en appendice, contrairement aux exemplaires des autres éditions où cette correction a été prise en compte par les typographes. UNE DES PREMIERES PIECES A METTRE EN SCENE DES FRANCS-MAÇONS, elle fut interdite de représentation par la censure en 1737, mais, d'après Thory, fut finalement donnée en public en 1739. MEMBRE DES 1734 DE LA CELEBRE LOGE DU LOUIS D'ARGENT, AUX COTES DE MONTESQUIEU ET DE L'AMBASSADEUR D'ANGLETERRE, PIERRE CLEMENT (1707-années 1770) naquit à Genève d'un père protestant français émigré et d'une mère suisse. Devenu pasteur en 1732, il fut un temps le précepteur du fils de l'ambassadeur d'Angleterre à Paris, mais son goût prononcé pour le théâtre lui valut la réprobation de la Compagnie des pasteurs de Genève, ce qui le conduisit à renoncer au ministère pastoral en 1740. Il vécut alors de sa plume comme publiciste et critique littéraire, à Paris, Londres, La Haye, publiant notamment plusieurs pièces et un périodique, Les Cinq années littéraires, qui recueillit maintes souscriptions dans la haute noblesse ou les milieux intellectuels d'Europe. Ayant perdu la raison, il finit tristement sa vie à Paris. RELIE AVEC 7 AUTRES PIECES DE THEATRE, toutes en plaquettes in-8 : 1 : GRESSET (Jean-Baptiste-Louis). Sidney, comédie. À La Haye, s.n., 1745. — 2 : [SAINT-FOIX (Germain-François Poullain de)]. Les Grâces. Comédie en un acte. À Paris, chez Prault fils, 1745. — 3 : [SAINT-FOIX (Germain-François Poullain de)]. Julie ou l'Heureuse épreuve, comédie en un acte en prose. À Paris, chez Prault fils, 1746. — 4 : [VOISENON (Claude-Henri de Fusée de), Louis-Jules Mancini-Mazarini, duc de NIVERNOIS, et Charles-Antoine LE CLERC DE LA BRUERE]. La Coquette fixée, comédie en trois actes en vers. À Paris, chez Jacques Clousier, 1746. — 5 : ROUSSEAU (Pierre). La Rivale suivante, comédie en un acte en vers. À Paris, chez Prault fils, 1747. — 6 : [BRET (Antoine)]. L'École amoureuse, comédie en un acte en vers. À Paris, chez Prault fils, 1748. Vignette gravée sur cuivre au titre, estampée inversé. — 7 : [BARAGUEY]. Aphos, comédie en un acte et en vers. À Paris, chez Prault fils, 1748. Provenance : Philibert Bernard de La Vernette (vignette ex-libris armoriée gravée sur cuivre).
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