Lot n° 66
Estimation :
500 - 600
EUR
HOMMES POLITIQUES. Ensemble de 9 documents. - Lot 66
HOMMES POLITIQUES. Ensemble de 9 documents.
BUISSON (Ferdinand) 2 Lettres autographes signées à Édouard Petit et son épouse, Paris, 2 avril 189[0] et (s.d). 8 pp. in-8. Le 2 avril il remercie M. Petit de lui avoir communiquer ses « coupures de journal » et ajout « Vous arriverez bientôt à être un des deux ou trois hommes qui connaîtront réellement les écoles et le monde des écoles () », à son épouse le 20 novembre lui écrit non sans tristesse « j'ai trouvé le temps de lire () ce beau livre, le testament de votre mari. () » ; COMBES (Emile) Lettre autographe signée et Note autographe signée, Tours le 16 octobre 1895 et (s.l.n.d.). 1 p. et 2 demi-pages. in-8. Le 16 octobre, il s'inquiète de la santé du président ; sur un papier à l'en-tête « Le Cri de Paris » une note collée indiquant « Il n'est pas de tribu plus précieux pour un homme au pouvoir qu'une humeur égale () pour la conserver que la mise en pratique du vieil adage : Fais ce que dois, advienne que pourra » ; CAILLAUX (Joseph) Lettre autographe signée, Paris, 5 septembre 1911. 2 pp. in-16. Il félicite son correspondant et espère que cette lettre lui parviendra bien ; DELESCLUZE (Charles) 2 Lettres autographes signées, (s.l.n.d.) 3 pp. ½ in-16. « Mardi » il s'agace « Pourquoi n'allez-vous pas vous aussi à la préfecture demander un permis ? Adressez-vous au Préfet, si les bureaux vous repoussent. Je ne suis pas condamné au Carrière dure que je sache. Je vais du reste employer les grands moyens pour faire lever cette interdiction » et (s.d.) « Quand sortirai-je ? Je n'en sais rien, car on sait bien quand on entre en prison () Je serai bien heureux si je n'ai pas de nouvelle condamnation. » ; FLOURENS (Gustave) Lettre autographe signée, (s.l.) 3 juillet 1869. 1 p. in-8. Lettre traitant d'intendance ; VAILLANT (Édouard) 2 Lettres autographes signées, Rangate 4 mars 1872 et Paris 22 novembre 1899. 2 pp. ½ in-8. Le 4 mars 1872, belle lettre dans laquelle il évoque les conséquences de la Commune de Paris pour ceux qui l'on organisé et soutient les idées de son correspondant « Je vois avec peine que comme tous ceux qui ont fait leur devoir et ont pris la cause du peuple contre ses détestables ennemis vous avez eu à souffrir et porter comme nos pauvres amis condamnés la peine de notre défaite () Votre idée d'établir une école laïque venant battre en brèche l'empoissonnement clérical de la jeunesse est excellent () ; le 22 novembre 1899 il apporte son aide à son correspondant. On joint deux imprimés : L'article « Les hommes de la Commune, par Alfred Lepetit » sur Delescluze ainsi qu'un portrait charge de celui-ci.
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