GIONO (Jean) écrivain français (1895-1970). Ensemble de 2 do - Lot 194

Lot 194
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GIONO (Jean) écrivain français (1895-1970). Ensemble de 2 do - Lot 194
GIONO (Jean) écrivain français (1895-1970). Ensemble de 2 documents. C.A.S. (s.l.n.d.) 2p. in-12° oblong. En-tête gravé " Académie Goncourt " Il communique à son correspondant les coordonnées de sa fille Aline ; Manuscrit autographe signé intitulé " Lundi " Manosque " vendredi saint, 1951" (22 mars 1951). 8p. in-folio. Très intéressant et émouvant manuscrit (complet) sur l'annonce du décès d'André Gide et la réaction de Jean Giono. Il paraitra en novembre 1951, dans Hommage à André Gide. 1869-1951, NRF. Notre document est très probablement le brouillon du texte publié, aux vues des nombreuses corrections, ratures et ajouts. Jean Giono raconte ce fameux coup de téléphone qui fit basculer ce " lundi ". Il raconte sa première rencontre avec André Gide en 1929, des souvenirs de visites de Gide chez lui à Manosque ou à Lalley et évoque cette amitié forte, mais discrète " ... Roland Laudenbach me téléphone de Paris... Cette fois c'est pour me dire qu'André Gide a été transporté dans une clinique. Sur le moment je ne m'inquiète pas Roland ajout : Dites moi quelque chose sur Gide ... " Gide va mourir, me dit Roland "... Je pense au " Père Gide " C'est ainsi qu'en moi même je le désigne depuis longtemps... La première fois qu'il est venu me voir, j'étais encore employé de banque. Cela remonte à 1929... Maintenant j'ai compris tout le sens du coup de téléphone... je pense, qu'à ce moment même, Gide est en train d'agoniser... La dernière fois que je l'ai vu, Aline*m'accompagnait. Il était à Saint-Paul-de-Vence... Il avait manifesté le désir de me revoir. C'était en juin 49. Je ne l'avais plus vu depuis décembre 1939. Dix ans de lettres toujours très amicales... Prévert et Pierre Herbart... étaient venus nous rejoindre... J'étais comme chaque fois, gêné et heureux... Nos rapports ont été des rapports de camarades... J'ai eu ma petite place parmi ses amis et elle me suffisait amplement... Le soir est venu. Ou plutôt, de lourds nuages sont montés du sud et font ce crépus
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